Photographes / Patrick Tournebœuf

Novembre 1989, la chute du mur de Berlin restera, pour toujours, une date et un fait majeur dans notre histoire. En 1988, curieux de comprendre le pourquoi de cette frontière, Patrick Tournebœuf effectue son premier voyage initiatique, déambulant d’Est en Ouest, de part et d’autre de cette limite de béton. Il y retourne plusieurs fois entre 1990 et 2016, d’abord à la recherche des empreintes laissées dans les paysages en mutation puis avec un regard plus aiguisé sur des détails insolites. En 2019, le projet s’achève avec la réalisation d’un dernier séjour qui lui permet de finaliser cette quête de l’invisible dans le visible. Accompagné du journaliste cartographe Laurent Gontier, ce voyage revient aux sources topographiques de l’emplacement exact du mur, prétexte pour le parcourir à pied et aller à la rencontre des hommes et de leur territoire.
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Historique de présentation
Galerie Collection Regard (Berlin, France)
Galeries FNAC Paris, Lille, Marseille, Cannes, (France) / 2010
Festival Horizonte (Zingst, Allemagne) / 2010
Bibliothèque des Champs libres (Rennes, France) / 2009
Festival Les Photaumnales (Montreuil, France) / 2007
Rencontres d’Arles (France) / 2006
La Quinzaine photogarphique Nantaise (France) / 2005
Mois de la photo, Galerie Emotion (Paris, France) / 2004

Infos et conditions de location : tf@tendancefloue.net / +33 (0)1 48 58 90 60

Ce corpus, réalisé sur une vingtaine d’années, est consacré à des lieux patrimoniaux (Grand Palais, Archives nationales, Manufacture de Sèvres, etc.). Monumental interroge l’identité des lieux en révélant l’émotion des espaces non-visibles du public, difficile d’accès ou en mutation. En enregistrant de manière systématique, avec une rigueur de cadrage, la photographie livre une vision différente de l’esprit de ces murs.
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Historique de présentation
Rouge, Galerie des nouvelles images de l’Hôtel Scribe (Paris, France) / 20123
Galerie Mélanie Rio (Nantes, France) / 2011
Rencontres d’Arles, Galerie SFR (France) / 2011
Musée de la Céramique (Sèvres, France) / 2011
Galerie Baudoin Lebon (Paris, France) / 2011
Biennale « Photographie et Architecture » La Cambre (Bruxelles, Belgique) / 2010
Carte blanche Photo d’hôtel-Photo Auteur, Théâtre de l’Odéon (Paris, France) / 2010
Mois de la photo, École d’Architecture de Paris Val-de-Seine (Paris, France) / 2008
Rencontres d’Arles, La Nuit de l’année (France) / 2007

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La découverte, en 1867, d’un gros diamant provoque l’apparition d’une ville. Nous sommes en plein désert du Grand Karoo, en Afrique du Sud. Depuis, des vies se sont succédées. Les colons ont fait place aux touristes. Et de diamant, on en trouve plus guère. Patrick Tourneboeuf a arpenté les rues et les places du centre-ville et ses limites, ses faubourgs, le stade, le cimetière, interrogeant les enjeux esthétiques et sociologiques de la photographie.

Projet réalisé dans le cadre de Transition, paysage d’une société mission photographique menée par douze artistes français et sud-africains.

Historique de présentation
MIT Museum (Cambridge, Etats-Unis) / 2015
Rencontres d’Arles (France) / 2014

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Les Archives nationales, un vaste quadrilatère de 3 hectares, en plein cœur du Marais. Au-delà des espaces extérieurs et des salles communément visitées, à quoi ressemblent ces lieux magiques que sont les Archives nationales? Patrick Tournebœuf a parcouru ce labyrinthe et en a rapporté un témoignage unique et inédit, levant ainsi le voile sur ces lieux si secrets.

Historique de présentation
Archives nationales, Hôtel de Soubise (Paris, France) / 2007

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Réalisée à partir de cartes postales vintages, collectées notamment dans les brocantes de ces mêmes lieux de villégiatures en France, en Italie, en Espagne et en Belgique, la série Blow Up, référence au film éponyme d’Antonioni, restitue une époque appartenant à la mémoire collective. On retrouve ici le travail sur la mémoire des lieux ancrée dans la pratique de Patrick Tournebœuf. Cependant l’approche est très éloignée de ses autres séries ; il ne fait pas ici œuvre de photographe mais de plasticien en travaillant sur ces reproductions de cartes postales collectées au fil du temps. Zoomant, découpant, recadrant, il propose ainsi des images qui révèlent et amplifient la trame du papier et de l’impression. Nonobstant le caractère désuet qui se dégage de ces scènes, ce choix esthétique rappelle la nature voyeuriste et intrusive propre aux images pixellisées de Google Map, aux extraits de vidéos de surveillance ou aux photographies volées des magazines people. Plongés au cœur de ces images, nous sommes happés par la nostalgie et les souvenirs que convoque cette esthétique très connotée. Mais que voyons nous en réalité ? L’agrandissement des images révèle autant qu’il dissout leur contenu. Ces scènes familières, images d’Epinal, font écho à notre mémoire et au processus de construction et de transformation de nos souvenirs.
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Historique de présentation
Galerie La Belle Étoile (Arles, France) / 2023
Hôtel de l’Industrie (Paris, France) / 2022
Paris Photo, Galerie Mélanie Rio (Paris, France) / 2016
Galerie Mélanie Rio (Nantes, France) / 2015

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