Pascal Aimar
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  • De 1983 à 1984, j’ai réalisé ce que je considère être comme mon premier travail photographique d’auteur. J’ai documenté pendant près de deux ans les séances de la bourse des valeurs de Paris au Palais Brogniard.
    C’était la fin d’une époque, la disparition de la corbeille était proche, et le monde de l’économie allait basculer dans l’ère informatique et virtuelle.
    À l’époque, j’ai pu photographier les derniers agents de change qui vendaient les titres de leurs clients cigare au bec ou les derniers greffiers qui consignaient les opérations du jour à la plume sur des grands livres de bourse. J’ai aussi photographié l’arrivée des premiers écrans d’ordinateurs au Palais Brogniard.
    Vingt-six ans plus tard, après plusieurs cracks boursiers et une crise économique sans précédent, j’ai décidé de rééditer ce travail. J’y ai redécouvert une époque où l’argent s’échangeait encore «humainement», de la main à la main. Les relations humaines, même si elles étaient souvent féroces, n’étaient pas encore remplacées par un tuyau de fibre optique et des écrans d’ordinateurs.