Mat Jacob se détache du documentaire et fait voler en éclats le journal intime, il livre des photographies accumulées entre deux siècles, révélant l’homme, l’être dans ses sources et ses mystères, sa solitude et ses égarements. Il nous parle en fait de l’universel.
«Sommes-nous là en présence d’une histoire, d’un conte, d’un «road-photographique» ? Peu importe…Au bout de la terre il «mixe» les proximités des extrêmes. Il fouille et foule les chemins, il sait qu’il y risque le vertige des nuages et l’abîme photographique de la mémoire. Cette perte d’équilibre, il l’apprécie et la dérive qui s’ensuit nourrit ses images. D’un seul coup d’oeil, Mat Jacob découvre – l’où-est ? – le lieu du lien.»
Yann Le Goff, Président du Centre Atlantique de la Photographie.
«Au bout de la terre, à la fin, on refuse que tout s’arrête, rien ne ferme jamais, ni les bars, ni l’énergie que l’on remet en selle à coup de rasades. Il faut que rien ne s’arrête, que l’on reste ensemble, que la vie continue au péril d’elle-même. On aime rire d’elle, on aime jouer avec, et rigoler du temps qu’il nous reste à passer.»
Mat Jacob.
Conception graphique : Justine Fournier